Un peu d’histoire…

Á 66 ans, j’ai décidé de me réinvestir en politique. Il s’agit en fait d’un retour aux sources.

Dès 1975, je suis devenu, malgré mon jeune âge, très actif au sein des Jeunes du FDF à Bruxelles, ce parti devenu DéFI. Durant une très longue période, j’ai été membre du bureau politique des Jeunes et présent dans bon nombre d’organes de ce parti, avec une activité militante très importante. Une période merveilleuse, très enthousiasmante d’autant plus que le parti, alors, était assez nouveau sur la scène politique. Une véritable osmose existait entre les dirigeants et les militants.

Marié, je suis revenu du côté de ma région natale et j’ai rejoint, à l’initiative de Daniel Ducarme, alors bourgmestre de Thuin, le PRL local. Je me suis assez rapidement trouvé dans une situation ambigüe: je me définis comme un libéral social, mais à l’époque proche du parti socialiste au sein duquel je comptais nombre d’amis. J’ai été candidat aux élections communales, sur une liste commune PRL-PS menée à l’époque par les regrettés Paul Furlan et Philippe Blanchart. Ce qui m’a rapproché du PS dont j’ai fini par devenir membre et militant. Une expérience intéressante, enrichissante sur le plan intellectuel même si, je m’en suis rendu compte bien plus tard, plus guidée par des sentiments d’amitié envers certains de ses membres. Je ne renie rien de cette période. Cependant, je suis un libre penseur et il me semble difficile de m’inscrire fondamentalement dans le programme d’un parti de gauche… comme dans un parti de droite! 

Plus tard, devenu journaliste professionnel, j’ai cessé toute action militante et n’ai plus cotisé au parti, pour des raisons déontologiques que chacun comprendra. J’ai évidemment conservé mes amitiés et sympathies anciennes, j’en ai découvert d’autres et je suis fier de pouvoir dire aujourd’hui que jamais mon objectivité n’a été mise en cause dans mes écrits journalistiques. 

Aujourd’hui…

Même si je reste actif dans un média, je n’écris plus, je ne réalise plus de reportages. J’effectue plutôt un travail de relecture et de correction des articles de mes confrères. Ne plus être sur le terrain, ne plus relater les événements m’a rendu une liberté dont je vais maintenant profiter.

Je parlais plus haut de retour aux sources. Celui-ci s’est fait de façon un peu inopinée. Des amis de la région, Caroline Verstaen et Fabrice Van Dorpe, déterminés à s’inscrire dans l’action politique pour tenter de changer certaines choses, m’ont sollicité pour un coup de main au niveau de leur communication. Tous deux avaient rejoint le parti DéFI, l’ancien FDF où j’avais passé tant de temps! Je me suis (re)plongé dans son programme électoral et y ai (re)découvert bon nombre d’éléments avec lesquels je me sens réellement en phase. Notamment en matière de défense de la laïcité. Une matière importante en ce qui me concerne. J’estime que si chacun a le droit d’avoir une religion, celle-ci ne peut en aucun cas interférer sur la gestion de l’État et de ses différents niveaux de pouvoir. C’est par ailleurs un des éléments qui m’a éloigné du parti socialiste qui, à Bruxelles principalement mais dans d’autres villes également, court de compromission en compromission pour s’assurer le vote (tout comme Ecolo…) de la communauté musulmane. Sous peu, je reviendrai plus précisément sur ce sujet de laïcité. 

Bien d’autres éléments du programme DéFI, notamment en matière de gestion des entités administratives, de la liberté d’entreprendre, de la volonté de réconcilier développement durable, économie et libertés ou encore d’établir un contrat social plus juste m’ont persuadé qu’aider Caroline et Fabrice dans leur action serait un plaisir pour moi mais aussi que je pouvais faire un pas supplémentaire et m’investir dans la campagne électorale qui débute. 

En effet, râler dans son coin ou se défouler sur les réseaux sociaux, ce n’est pas productif. Trop de gens se moquent, critiquent ou dénigrent principalement parce qu’ils ne se sentent pas écoutés et encore moins compris par le monde politique. Principalement, en ce qui concerne les réseaux sociaux, à cause de ces fameux algorithmes qui font qu’on ne voit que ce qu’on veut voir. Si vous râlez, les réseaux ne vous proposeront pratiquement à lire que les messages d’autres personnes qui râlent. J’ai donc décidé de sortir de ce carcan et d’aller sur le terrain, de m’investir pour faire passer des messages et pousser un maximum d’autres personnes à faire de même. Il faut recréer le contact réel entre les gens d’une part, avec les élus d’autre part. Il faut que ces derniers puissent expliquer réellement leur action, leurs idées sans que celles-ci soient systématiquement critiquées négativement. Pousser les électeurs à réfléchir avant de voter, lire les programmes, découvrir qui sont réellement les candidats. Comprendre aussi, si on veut changer les choses, qu’on peut voter pour une liste qu’on soutient depuis toujours mais pour d’autres candidats que les plus médiatiques. Il faut absolument faire comprendre que la politique, c’est l’affaire de tout le monde et qu’il ne faut pas la laisser qu’à quelques personnes.

Je veux me battre pour réconcilier les citoyens avec le monde politique. Faire en sorte qu’un maximum de ceux-ci s’impliquent d’une façon ou d’une autre mais surtout de manière responsable. Un tas de gens sont désireux de le faire mais ne savent pas comment s’y prendre. Il faut créer une dynamique positive. Dès maintenant, je reviendrai régulièrement vers vous via ce site mais aussi sur le terrain pour aller à votre rencontre, développer des idées précises ou des initiatives, relayer vos questions ou propositions.

Merci à François De Smet, Amaury Alexandre, Julien Lemoine et Bertrand Custinne pour leur accueil dans l’équipe DéFI.

À très vite !